Le Cerf-Volant

Plaquette spectacle

Le vent décide qu’il est temps pour le cerf-volant de Lullaby, petite fille espiègle, d’aller voir le monde. C’est ainsi que débute un merveilleux voyage à travers les cinq continents. Au fil des rencontres avec les enfants du monde, le cerf-volant nous fait découvrir, émerveillé, de nouvelles cultures.

« Cette fable poétique est une petite forme mêlant théâtre, ombres chinoises, ambiances sonores et projections d’images. La mise en scène a choisi de valoriser un univers poétique, ludique et esthétique tout en proposant un côté pédagogique évident (la géographie, les us et coutumes, les différences…) »

 Carmela GALARD

 LE CERF VOLANT : Lorsque le vent m’a poussé tellement haut vers les airs, je ne voyais plus rien, au début j’ai eu peur, mais après j’ai fermé les yeux et je me suis assis sur un nuage tout moelleux.
[…] et pendant que je m’envolais, j’ai vu des paysages magnifiques.

Public : À partir de 4 ans

Durée : 40 minutes environ

Quelque part dans cette vie

La musique a été toute sa vie. Les années ont passé sans qu’il s’en aperçoive, occupé qu’il était à obtenir toujours plus de diplômes, puis à enseigner. Aujourd’hui, Kathleen vient perturber son existence réglée comme une horloge. Mais elle, n’est-elle venue que pour faire le ménage et la cuisine? Ils ont en commun une part de passé encore sensible, un passé que l’on croyait en cendres, mais où les braises couvent encore.

« Horovitz est proche parent de Tchekhov, de Pinter, de ces magnifiques dramaturges, de ce théâtre qu’on a qualifié d’absurde. Ces grands auteurs n’expliquent pas mais suggèrent, déclenchent, voyagent dans des régions où les mots et les silences se répondent. Suivre modestement, sensiblement la voie, trouver le tempo du texte, son articulation au sein d’une atmosphère musicale qui prolonge la parole. » 

Pierre BIANCO

KATHLEEN : Tous ces gens que j’aimais et qui sont partis, monsieur Brackish …
BRACKISH : Eh oui c’est la vie.
KATHLEEN : Et qui maintenant ne sont que de la poussière …
BRACKISH : Eh oui c’est la mort.
KATHLEEN : C’est terrible, j’y pense chaque fois que je passe l’aspirateur.

On parle toujours d’amour…. « L’amour, l’amour,
l’amour. » Mais…quand on n’a plus personne à haïr, là
on se sent…vraiment…seul. 

Tout public à partir de 10 ans

Durée : 1h40

Sexe, magouilles et culture générale

L’univers impitoyable de la TV ! Problèmes de production, audimat en chute libre, animateur inculte, candidate peu farouche…. Déversoir Prod vous invite à venir assister en direct à l’émission «Culture pour tous».

L’humour et la verve de Laurent Baffie dans une parodie interactive du petit écran.

« L’écriture de Laurent Baffie, sa connaissance de l’univers audiovisuel, son sens de la répartie et son humour décapant font mouche. Dans cette mise en scène, les comédiens se retrouvent les moteurs du spectacle, en interactivité avec les spectateurs. Avec une énergie commune ils soutiennent l’intrigue et le suspense. Quelques chorégraphies viennent également s’intégrer au spectacle pour étayer encore un peu plus la ressemblance avec les jeux télé actuels. »

Christophe VERICEL

FRANCK : Dans ce dossier, il y a les questions et les réponses des cinq prochaines émissions.
CINDY : Attends, tu veux qu’on triche ?
FRANCK : Ah tout de suite les grands mots !
CINDY : Eh mais c’est pas légal, tu sais qu’on peut avoir des kilos d’emmerdements si on se fait choper.
FRANCK : Ah ça c’est sûr, il ne faut pas se faire choper, mais tu sais dans les jeux télé, tout le monde magouille. Seulement le grand public ne le sait pas ; Mais du dernier assistant aux patrons de chaîne, tout le monde en croque ou fait croquer un copain, un voisin, va savoir. 

Tout public à partir de 12 ans

Durée : 1h35

Toc-Toc

Six patients se croisent dans la salle d’attente du Dr Stern, médecin spécialisé dans le traitement des Troubles Obsessionnels Compulsifs. C’est avec beaucoup d’humour que Laurent Baffie a écrit cette pièce hilarante où les TOC s’entassent, se bousculent et se mélangent…Une excellente thérapie par temps de crise !

 « L’écriture de Laurent Baffie est d’une efficacité redoutable et rien n’est jamais laissé au hasard. Mettre en scène une pièce de Laurent Baffie, c’est se laisser guider, suivre le chemin, et s’amuser. Il n’y a plus qu’à diriger les comédiens, les accompagner dans ce tourbillon, et le tour est joué.»

Thierry ROUSSET

FRED : Simple curiosité, vous qui avez déjà participé à une thérapie de groupe, ça se passe comment au juste ?
BOB : Ben, c’est simple, au départ tout le monde se présente, expose son problème et ensuite on travaille sur chacun, par plage.
VINCENT : Attendez, si j’ai bien compris dans cette histoire, le toubib c’est le groupe.
BOB : Absolument, le docteur oriente mais tout le monde participe.
VINCENT : Et si on le faisait ? 

Tout public à partir de 12 ans

Durée : 1h30

Picoti & Picota

Sur un bout de banquise magique détaché du Pôle Nord, un pingouin arrive au terme de son long voyage dans un poulailler.  Il y découvre un nouveau monde, bien loin en tout point de son grand froid.

 « Avec sensibilité et malice ce spectacle pointe du doigt les premières conséquences du réchauffement climatique : « faire passer le message à tous les animaux, à tous les enfants, à tous les adultes : il faut arrêter la pollution! »

L’objectif de ce spectacle participatif est de sensibiliser les enfants de 3 à 5 ans à ce sujet clé qui reste un thème de société important : l’avenir de notre planète. »

 Aline CHETAIL

PICOTA : j’ai entendu parler de la terre qui se réchauffe. A cause de la pollution.
PICOTI : Hé oui… Et pendant que je jouais, un morceau de la banquise s’est détaché et je suis resté dessus et d’un coup j’en ai eu marre ! Je me suis énervé… et j’ai crié  « Oooooh ! J’en ai marre du réchauffement de la planète ! Je vais aller le dire à tous les enfants du monde ! »
PICOTA : Ça c’est bien dit !
PICOTI : Et d’un coup le morceau de ma banquise est devenu MAGIQUE !!! Et voilà ma banquise m’a emmené ici chez toi !

Public : à partir de 3 ans

Durée : 30 minutes

Le prénom

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Famille je vous aime, famille je vous hais ! Lorsqu’il annonce le prénom de son futur bébé, Vincent ne pensait pas déclencher un tsunami familial et transformer le dîner de sa sœur Babou en règlement de compte à ok corral !

Mettre en scène « Le prénom », comédie déjà culte de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, c’est avant tout s’approprier du texte finement écrit. Les personnages de cette comédie sont à la fois drôles et émouvants. Ils doivent aujourd’hui pouvoir exister et nous faire oublier la distribution originale qui en a fait son immense succès sur la scène parisienne et sur le grand écran. Je souhaite m’emparer de cette comédie digne des grandes comédies de Molière où l’on y retrouve tous les ingrédients : l’humour, l’émotion et une critique acerbe de notre époque. Mon travail de mise en scène et plus particulièrement de directeur d’acteurs, consistera donc à relever ce défi !

Myriam Gharbi

Claude : Alors, est-ce que vous avez des idées de prénom ?

Vincent : Oui. On en a même une assez précise.

Tout le monde : Ah !

Elisabeth : On peut savoir ?

…….

Pierre : Christophe ?

Vincent : Moins courant.

Elisabeth : Camille.

Vincent : C’est un garçon.

Elisabeth : Camille, c’est fille et garçon.

Vincent : Moi, c’est garçon – garçon.

Public : à partir de 12 ans

Durée : 1h35

Sganarelle ou le cocu imaginaire,
les précieuses ridicules,
Molière

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Que se passe-t-il quand on découvre sa femme amoureuse du portrait d’un autre?
Que se passe-t-il quand on pense que l’élu de son cœur doit correspondre à ses critères?
Que se passe-t-il quand l’amour réel n’est pas l’amour rêvé?

Voilà ce que nous raconte Molière avec « Sganarelle  » et « Les précieuses ridicules « , deux courtes pièces en un acte.

Molière: un amoureux imaginaire?

Mot du metteur en scène :

Deux pièces en un acte de Molière …et six rideaux.

Pour chaque pièce, trois rideaux en toile peinte.

La première pièce « Sganarelle ou le cocu imaginaire » se passe sur une place de Paris au 17 ème siècle.

« Les précieuses ridicules » dans leur intérieur cossu.

Sept comédiens, costumés eux aussi en toile peinte, joueront ces comédies dans un esprit « BD » et burlesque.

Ces deux pièces ont été écrites chronologiquement à la suite en 1659. L’une en alexandrins, l’autre en prose avec un personnage récurrent : Gorgibus, d’abord père de la jeune première, puis père et oncle des deux précieuses. C’est donc ce personnage qui sera le fils conducteur du spectacle.

Si j’ai choisi de mettre en scène ces deux pièces, c’est pour parler de l’amour imaginaire et de l’amour réel, tous deux biens malmenés.

Que se passe-t-il quand on surprend sa femme amoureuse du portrait d’un autre ?Que se passe-t-il quand l’amoureux de ses rêves ne correspond pas à ses critères ?

D’autant plus que ces « Précieuses ridicules » n’ont plus tout à fait l’âge de jeunes premières. Ce qui aggrave la situation.

La structure d’un théâtre de tréteaux nous permet de jouer ce spectacle autant en plein air qu’en salle.

La langue est précise et enjouée. Dans les deux pièces, j’ai voulu que les personnages pauvres soient interdits de liaison par opposition aux personnages riches qui en abusent. Tous les personnages sont poussés vers des archétypes de commedia dell’arte, traversés par leurs tourments affectifs.

J’ai voulu inventer un hymne aux déboires amoureux, complexes, drôles et tout terrain.

Carole Got

Mascarille :  » Oh,oh…je n’y prenais pas garde,

tandis que sans songer à mal, je vous regarde, 

votre œil en tapinois me dérobe mon cœur,

Au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. »

Tout Public

Durée : 1h30